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Posts Tagged ‘responsabilité sociale de l’entreprise’

Que nous montre le Bilan de la diversité 2011 effectué auprès de + 3000 entreprises signataires de la charte de la diversité ?

Que c’est bien la mise en œuvre d’une démarche RSE qui reste, avec le fait « moral et éthique », le principal support d’un engagement en faveur de la diversité dans les entreprises. Celles-ci cherchent comment en incorporer les ingrédients dans leurs pratiques d’amélioration de la performance économique.

L’association diversité et non-discrimination reste systématique, au risque d’opérer un amalgame pouvant conduire à une certaine légitimation qui donnerait à penser que l’on respecte les lois et règlements.

Rappelons que tout défaut de « diversité » – entendu ici comme sous représentation d’un groupe identifié à raison d’un critère de discrimination prohibé – soit nécessairement le résultat de discriminations (directes ou indirectes) est dénué de fondement (Cédiey 2007).

Le terme « diversité » ne stigmatise personne. Il ne désigne pas un groupe potentiellement difficile à « intégrer » mais, au contraire, la diversité de toute une société : ses différences (culturelles, ethniques, sociales, religieuses…) comme ses ressemblances.

A ce jour, la diversité n’a jamais fait l’objet -en France du moins- d’une définition officielle, ni dans la Constitution, ni dans les textes de loi. Comme le rappelle le sociologue Michel Wieviorka, « la diversité est une notion à géométrie variable (…) dont les fondements juridiques sont bancals ».

Mais il y aurait une manière « française » de faire de la gestion de la diversité, compte tenu du fait de la faible légitimité de l’entreprise, à interroger ses salariés sur leurs religions, leurs préférences sexuelles, leurs origines sociales, ethniques ou culturelles.

Le management « interculturel » (1) comme démarche de la Diversité.

Comment s’organiser pour produire si l’on tient compte du vendredi des musulmans, du samedi des juifs et du dimanche des chrétiens dans les filiales des grandes entreprises françaises ? Comment juger l’absence d’un manager africain qui veut se rendre aux funérailles de son cousin en province alors que, pour les Français qui l’emploient, le cousin est le plus souvent un parent lointain ? Comment améliorer les compétences dans des équipes regroupant sept ou huit nationalités ?

Comment s’ouvrir à la diversité, si ce n’est qu’en faisant des choix.

En allant au-delà des politiques de lutte contre les discriminations, nécessaires mais souvent défensives, pour faire place à une problématique davantage « identitaire » et « managériale » des organisations, se structurant autour de logiques de reconnaissance et de complémentarité des acteurs.

Retrouvez l’intégral du sujet dans RSO newsletter- 13

(1) Troisième rencontre internationale de la diversité – oct 2007.

Bilan de la charte de la diversité –

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Contrefaçon : Un phénomène difficile à appréhender.

C’est ce qui ressort de l’étude « Focus » de juin 2011 publiée par INHESJ

Même si les statistiques sur le sujet émanent de différentes administrations (police, gendarmerie, douane, DGCCRF ..) avec des données peu comparable, elles ne permettent pas de conclure à une augmentation du phénomène de contrefaçon en France au cours de ces 5 dernières années.

Entre 2009 et 2010, le volume de produits textiles saisi reste avec 18% le plus important, qui  avec les produits de soins corporels et accessoires personnels (maroquinerie, montres …) représente près de 2,5 millions d’articles.

Les biens immatériels également touchés.

Selon l’enquête annuelle du Business Software Alliance (BSA), 39 % des logiciels propriétaires déployés en France en 2010 ne sont pas munis d’une licence, pour une valeur commerciale estimée à environ 2,5 milliards de dollars.

Une menace pour la santé et la sécurité.

Toutes les contrefaçons sont potentiellement dangereuses car dans leur processus de fabrication elles ne sont assujettis à aucun contrôle physique ni à aucun contrôle de leur composition exacte.

Un polo contrefait peut contenir des produits chimiques qui seront source de blessures corporelles, une paire de lunettes contrefaite qui ne protège pas des rayons nocifs du soleil peuvent bruler les yeux de son propriétaire.

La « Soft Law », nouvelle arme anti-contrefaçon.

Cette nouvelle approche répond aux enjeux de lutte contre la corruption sur Internet en y associant plusieurs  parties prenantes : opérateurs postaux, transports express et organismes de paiement à distance…

Retrouvez l’intégral du sujet dans RSO newsletter-06

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