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Posts Tagged ‘responsabilité sociale de l’entreprise’

La section des affaires européennes et internationales du CESE s’est engagée le 28 février dernier dans l’identification des principaux outils internationaux, européens et nationaux avec leur forces et leurs limites.

L’objectif étant de dégager des propositions structurantes de nature à valoriser la place et le rôle de la RSE dans les organisations.

La préparation d’un avis sur cette question devrait faire l’objet d’une présentation en séance pleinière le 26 juin 2013.

Le CESE a ainsi recueilli le témoignage de Michel Doucin et Michel Capron sur 5 questions clés :

  • Existe-t-il un consensus sur la notion de RSE ?
  • Quelles potentialités, limites et ambiguïtés recouvrent la notion de RSE ?
  • Comment mesurer la réalité de mise en œuvre de la RSE sur le terrain ?
  • Comment évaluer la politique Européenne de la RSE ?
  • Quelles sont les interactions entre ISO 26000, principes directeurs de l’OCDE, déclaration tripartite de l’OIT et Global Compact de l’ONU ?
Michel Doucin CESE

Michel Doucin

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Gaudin_Chiclayo_2012-200x300Pour aborder cette nouvelle année, je vous livre un extrait de cette très intéressante interview du 01 février par Dominique Lacroix du prospectiviste Thierry Gaudin pour qui nous sommes en train de vivre une révolution cognitive qui nous conduit à franchir « le mur du temps » par une course à la puissance qui précipite les crises au lieu de les résoudre.

Pour lui nous avons besoin de changer de vision du monde et d’apprendre à vivre en empathie avec la nature.

Thierry Gaudin : Les changements systémiques de civilisation sont structurés par quatre pôles qui s’organisent selon deux axes : matière-énergie et temps-vivant. La civilisation industrielle, qui commence au 18e siècle et atteint son apogée au milieu du 20e siècle, a comme dominante l’axe matière-énergie. Elle est fondamentalement matérialiste dans sa technique comme dans ses idéologies. La civilisation en train de se construire est dominée par l’axe temps-vivant. Elle devrait quitter le matérialisme pour construire une autre philosophie, encore à définir, inspirée des sciences cognitives et de l’histoire de la vie sur Terre.

On utilise l’expression « le mur du temps », par analogie au mur du son franchi par les avions à partir des années 50. On dit qu’on passe  « le mur du temps » lorsque les machines vont plus vite que les neurones. Pour situer l’ordre de grandeur, l’identification de personnes ou d’objets par un système neuronal prend quelques dixièmes de secondes. Les microprocesseurs, eux, travaillent en nanosecondes, c’est-à-dire en gros cent millions de fois plus vite. Cela ouvre la possibilité de « pro-grammer », c’est-à-dire littéralement « écrire à l’avance », des messages qui anticipent les réactions neuronales et éventuellement les pilotent. C’est par exemple ce qu’essaie de faire le neuromarketing.

La possibilité de faire donner des ordres boursiers par des robots est une composante importante des crises financières actuelles. Dans les parties du monde les plus peuplées, les économies de subsistance ont été désarticulées et dépendent de mouvements boursiers. Les paysans manquent d’argent pour se procurer ce qu’ils sont obligés d’acheter et qu’auparavant ils produisaient. En quête de travail, ils s’entassent dans des villes peuplées parfois de plus de 30 millions d’habitants.

Devant l’importance prise par les réseaux et l’informatique qui a vu la proportion d’internautes dépassé les 30% en 2012 et un rythme de progression qui devrait  atteindre un taux de 75% à 2020, les conséquences sur l’éducation, la santé, les entreprises, la gouvernance et les relations humaines devraient dégager 4 orientations majeures pour Thierry Gaudin :

  • Le progrès de la conscience des enjeux planétaires, qui conduira les jeunes générations à prendre une importance politique croissante.
  • L’équipement rapide en téléphones mobiles  des pays en développement permettant à de nouveaux acteurs de s’insérer dans le système économiques avec des pratiques nouvelles qui mettent en cause à la fois les institutions et les monnaies.
  • L’enrichissement des pratiques linguistiques, plus ou moins informatisées et des modes relationnels.
  • La profonde transformation des systèmes de santé et d’éducation, avec la faculté de s’informer à distance qui change radicalement le rapport aux savoirs (la connaissance des maladies par les patients modifie la relation avec les soignants) et modifie inévitablement les modalités d’éducation.

De mon point de vue, l’adoption des lignes directrices pour une Responsabilité Sociétale par les entreprises  est de nature à mieux appréhender ces changements qui vont inéluctablement s’opérer durant cette prochaine décennie.

L’intégralité de l’entretien

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