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Posts Tagged ‘Ecosystème’

« Certains défenseurs de la nature s’en offusquent. D’autres sont plus à l’aise avec le concept. C’est vrai qu’à prime abord, accorder une valeur à la biodiversité peut sembler dangereux. La planète n’est pas à vendre, la valeur de la biodiversité est immense et n’est sûrement pas seulement monétaire, mais aussi émotionnelle et spirituelle ».

Doit-on mettre un prix sur la biodiversité ? Lire l’article

Protéger la biodiversité

Il ne s’agit pas de mettre une étiquette sur la biodiversité pour mieux pouvoir la brader. Il s’agit de lui donner une valeur éthique afin de mieux la prendre en compte dans les décisions politiques. Tel est l’objectif. La biodiversité nous rend des services tous les jours et certains sont même souvent insoupçonnés. Les bénéfices de protéger la biodiversité sont énormes, alors que le coût de ne pas le faire est tout aussi important, sinon plus. Alors pourquoi ne pas mettre de l’avant ces bénéfices dont nous tirons parti, pourquoi ne pas essayer de quantifier la valeur que nous accordons à la biodiversité afin de mieux la protéger? Le problème est que ces bénéfices ou cette valeur sont souvent intangibles et difficiles à mesurer. Difficile, mais pas impossible.

Plusieurs études ont essayé d’évaluer les bénéfices et la valeur des espaces verts et des parcs en milieu urbain. Pour ce faire, des méthodes, des outils ou encore des indicateurs ont été développés.

  • Les coûts et bénéfices environnementaux
  • La méthode des prix hédoniques
  • La méthode d’évaluation contingente
  • La santé humaine
  • La santé mentale

Décisions politiques et juridiques

L’environnement occupe une place grandissante dans le domaine législatif. D’où l’importance de définir des valeurs de base pour la biodiversité afin d’être capable de quantifier les préjudices commis dans les cas de pollution par exemple. Bien sûr, il faut aller au-delà de la simple valeur économique de la biodiversité et prendre en compte également sa valeur symbolique, sa valeur d’usage indirecte ainsi que sa valeur intrinsèque.

Il est également important de mentionner que l’obligation de compenser pour les préjudices commis ne doit pas se transformer en droit à acheter ou à détruire.

L’auteur : Matthias Verde

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C’est une des images que nous a livrée Laurent Fabius ce 12 décembre, lors du colloque Entreprise et Territoire au Collège des Bernardins.

Car si pour lui l’Entreprise à moins de problèmes aujourd’hui dans ses rapports avec la Société, il existe un risque majeur que nos grandes entreprises internationales, qui affichent de bons résultats, se déconnectent de leur base territoriale française. Une absence persistante de « référents » créera un effet de ciseau.

Pourquoi contribuer au développement local territorial en France ?

Le cas de Michelin à ce titre est exemplaire, son enracinement territorial a très sûrement été un des facteurs de son développement international dans plus de 100 pays et 1 500 B.U elles même enracinées localement.

Le désengagement de l’Etat qui conduit à une transformation des territoires et une nouvelle géographie sociale,  dans une compétitivité inégale avec la recherche de nouvelles attractivités.

C’est sur ces territoires que ce développe l’entreprise inclusive, véritable machine à régler les problèmes et où les projets économiques doivent s’aligner avec les projets sociétaux.

Mais comment agir quand on n’opère pas sur le territoire d’implantation ?

En développant par exemple des stratégies de coopération avec l’économie sociale et solidaire,  mais coopérer s’avère plus complexe que de s’opposer. Alors admettre que l’économie ne s’oppose pas au sociétal et participer aux enjeux de l’autre, de ses parties prenantes et sur l’ensemble de sa sphère d’influence.

Luc Lamprière directeur général  d’OXFAM France souligne la nécessité pour les entreprises d’agir sur leur transparence en matière de contributions fiscales sur leur territoire d’implantation et prévient que la demande est croissante au niveau international d’un Reporting pays par pays.

Agir sur son territoire, ne doit pas conduire l’entreprise à changer métier, par exemple quand elle s’engage dans un programme de construction de dispensaires ou d’établissements scolaires.

Elle peut  en restant dans son core business et contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations locales, comme Lafarge en Inde au travers d’un programme de recherche sur la construction de maisons d’habitation plus résistantes à la mousson.

C’est  à qui de communiquer et Comment ?

S’engager à rendre compte en respectant les principes de la RSE, dépasser le simple affichage par un engagement volontariste de l’entreprise à tous les niveaux organisationnels.

Pour Jacques  Kheliff directeur du Développement Durable de RHODIA, la RSE n’est pas celle des autres mais elle ne se construit pas seul. Rhodia Way initié en 2004, avec un référentiel établi autour de 6 parties prenantes, 44 bonnes pratiques et 4 niveaux d’évaluation, est ainsi devenu un marqueur identitaire fort de l’entreprise.

Thierry Taboy directeur des enjeux sociétaux chez Orange encourage à ne plus seulement regarder l’arbre qui cache la forêt, mais la forêt tout entière. Il faudra progresser, sortir du rapport périodique pour une communication dynamique qui pourrait s’appuyer sur les réseaux sociaux.

La communication devra être contextualisée, selon que l’on est BtoB ou BtoC, mais dans tous les cas il faudra passer d’une information « Résultats » à une communication de « Projets » en rendant compte de la mesure des initiatives volontaires engagées par l’entreprise.

Attention quand même au coût de la mesure, qui peut vite s’avérer bien supérieure au bénéfice coût de la l’initiative.

Etre Responsable pourquoi faire ? Comment rester raisonnable ? Jusqu’où aller ?

Essayer l’irresponsabilité nous dit Jacques Kheliff et vous trouverez la réponse.

(En rappelant la cas Union Carbide –Bhopal 1984)

Merci aux organisateurs pour ce Colloque et pour les prochains:

 AZAO et Institut de l’Entreprise

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