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Le monde ne peut se permettre de laisser disparaître les richesses naturelles, ont affirmé les Nations Unies ce lundi à Nagoya.
Surexploitation des ressources, pollution, modification des habitats, espèces exotiques envahissantes, changement climatique: le taux d’extinction des espèces animales et végétales est désormais « jusqu’à 1.000 fois plus élevé » que le taux historique connu jusqu’à ce jour.
Trois axes majeurs sont à l’ordre du jour des négociations:
– enrayer la perte des espèces à l’horizon 2020.
– gérer les conditions d’accès des industries du Nord aux ressources génétiques des pays du Sud.
– aider les plus pauvres à protéger leurs ressources naturelles. En Lire +
Pendant 12 jours, 193 pays ayant signé la convention sur la diversité biologique, « vont discuter sincèrement de l’avenir de la Terre, pour trouver une solution » a déclaré le ministre japonais de l’environnement.
Faut-il «payer» la nature pour les services qu’elle rend aux hommes?
Certains économistes se sont lancés dans l’estimation des services rendus par la nature.
Par exemple si la pollinisation de nos cultures, notamment de nos fruits, nos légumes et nos céréales, n’était plus assurée par les abeilles, cela coûterait plus de 150 milliards aux pays.
Mais plus simplement cet exemple, celui d’une entreprise qui créé et vend une crème hydratante à partir d’une plante prélevée dans une forêt.
Comment redistribuer aujourd’hui les bénéfices de cette vente aux populations de la forêt concernée ? En lire +
La Biodiversité reste encore une partie prenante délicate à appréhender et évaluer dans la Responsabilité Sociétale des Organisations.
Nous suivrons donc ensemble les travaux de ce sommet, espérant qu’il n’accouche pas d’une souris..
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