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A dose élevée, les transports en commun peuvent-ils nuire gravement à la santé ? La question mérite d’être posée.
Le temps, les modalités et les problématiques de trajet ne doivent plus «rester à la porte de l’ entreprise », ils doivent être pris en compte dans les conditions de travail.
Ces situations de stress « à répétition » rendent les salariés moins énergiques et moins disponible et cela conduit à dégrader l’équilibre entre les efforts fournis par les salariés et la reconnaissance de l’entreprise.
Si cette source d’inconfort et d’incertitude, que représente les trajets professionnels, menace la paix social des entreprises, elle impacte aussi la performance globale de l’entreprise.
Le temps passé dans les transports, en rendant les salariés moins énergiques et moins disponibles, en les exposant à l’opprobre des managers contrôlant leur ponctualité et en modifiant leur rapport au travail, est un catalyseur multifactoriel des risques psychosociaux (stress, dépression)
En cette période électorale, l’ensemble de la classe politique se montre favorable à la mise en place d’un « Observatoire du stress lié aux transports en commun » proposition du cabinet Technologia.
Si les entreprises déjà engagées dans une politique de responsabilité sociétale (RSE), prennent bien en compte la qualité des conditions de travail, elles restent encore peu nombreuses à avoir fait de cette thématique un objectif de progrès.
Je rencontre toutefois des organisations où les délégués du personnel se sont emparés du sujet, où les facteurs de risques sont clairement identifiés et où des propositions d’actions volontaires sont lancées.
– revue annuelle
– prise en compte dans le document unique
– aides financières pour le covoiturage
– etc..
Des réponses simples et pratiques existent, les mettre en œuvre contribue à l’amélioration du dialogue social, ensemble nous pouvons les partager.
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