Pour préserver la biodiversité, elle doit avoir une valeur reconnue et mesurable, c’est à ce prix que des décisions et actions seront possibles.
La biodiversité est un enjeu mondial comme le climat, qui reste un sujet difficile à appréhender par les entreprises que je rencontre dans leur projet de responsabilité environnementale.
Pourquoi cette difficulté ?
Le manque d’outils économiques ne facilite pas la prise de décisions en faveur de la biodiversité, alors que l’impact sur l ‘activité humaine apparaît de plus en plus évidente.
Les obligations dans le droit de l’environnement français permettent maintenant, d’attribuer des valeurs au coûts liés à la réparation, la prévention, et la réparation de dommages.
Le code de l’environnement, qui rassemble les lois existantes sur le sujet, donne des pistes pour évaluer le préjudice écologique des activités de l’entreprise.
D’un point de vue pratique, trois méthodes d’évaluation sont à utiliser :
– forfaitaire (barêmes jurisprudentiels)
– coûts de restauration de l’écosystème
– effort budgétaire anéanti (taxe départementale)
La prise en compte de la biodiversité fait apparaître de nouveaux risques pour l’entreprise et les sociétés d’assurance les considèrent comme une offre émergente.
Le développement de produits de garantie participera à déterminer ces valeurs et leur impact sur les coûts de l’entreprise.
Cela suffira-t-il au dirigeant à orienter ces décisions en faveur de la biodiversité ? des PME déjà engagées dans cette voie peuvent servir d’exemple, parlons en.
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