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Posts Tagged ‘Performance sociale’

Quel emploi et quel travail ?

Le CAS (Centre d’analyse stratégique) dans son rapport « Le travail et l’emploi dans vingt ans » du 06 juillet 2011 nous projette en 2030. Il y voit une France plus peuplée et plus âgée mais dont la population active serait plus nombreuse avec un chômage structurel inférieur à celui d’aujourd’hui.

La baisse continue de l’emploi ne fait pas qu’il y a moins de travail, il suffit de regarder autour de nous. Le travail recouvre différentes formes, en dehors de tout cadre d’emploi et sans rémunération, que ce soit pour une activité domestique ou pour la collectivité. Pourtant l’emploi ne dit rien du travail, il n’en délimite que le périmètre et confère un statut, y compris à ceux qui en cherchent un et ne l’ont pas encore trouvé ou l’ont perdu.

Alors que le salariat  est prédominant,  90% des 26 millions d’actifs en France, le travail indépendant se développe sous l’impulsion de la stratégie Europe 2020 et plus particulièrement dans les professions libérales non réglementées (agents d’assurance, informaticiens, consultants et formateurs ) qui pourrait représenter plus d’ 1 millions de professionnels dans les années à venir.

Reste que l’emploi et le contrat de travail, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est  récent. Il aura  fallu plus d’un siècle et demi  après la suppression des corporations et du compagnonnage en 1791 pour accéder à un ensemble de  droits, de couverture des risques,  de protection sociale et de droits à la retraite.

Du bon emploi de l’emploi ….

Le CAS met en évidence une aspiration à plus d’autonomie, une forme de « salariat moins subordonné », que les entreprises semblent déjà anticiper en s’organisant en réseaux, en investissant dans des projets collaboratifs, du e-learning et en favorisant le télétravail.

On voit donc apparaître de nouvelles formes de travail, notamment dans la dimension de la connaissance, où la subordination laisserait place à une logique de prescription « sub-organisation » où il faudrait plutôt répondre aux attentes et exigences des parties prenantes de l’entreprise.

Aujourd’hui, seule la subordination juridique est prise en compte par le droit du travail, si cela protège l’ensemble des salariés, les travailleurs indépendants reste sans protection juridique mais dépendants économiquement. Jacques Barthélémy prône le développement de la « parasubordination » en droit français. Concept qui serait le catalyseur d’une mutation du droit du travail en droit de l’activité professionnelle.

Le CAS imagine aussi une protection plus soutenue des travailleurs au travers de la formation et la sécurisation des parcours professionnels. Ceux-ci sont liés à la portabilité des droits tels que la retraite ou le chômage, mais encore partiellement pour la formation, la couverture santé, la prévoyance et l’épargne.

En développant le périmètre de portabilité le droit du travail passerait d’une logique de protection des statuts à une logique de protection des personnes. C’est ainsi que le CAS propose la création d’un compte individuel social de droits portables, en dotant chaque salarié de moyens financiers pour gérer seul son employabilité.

Retrouvez l’intégral du sujet dans RSO newsletter- 15

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Les Serious Games sont-ils adaptés à la valorisation du capital humain?

Ces 5 dernières années ont vu l’entrée remarquée des jeux sérieux dans le monde de l’entreprise. Dès 2006 la Société Générale lançait un grand jeu de réflexion sur la Responsabilité Sociétale « Citizen Act » auprès d’étudiants du monde entier pour détecter de nouveaux talents et futurs collaborateurs. En 2008 Thalès met en ligne son jeu « Moonshield » pour susciter des vocations chez de jeunes ingénieurs. Puis en 2009 c’est BNP Paribas qui emboîte le pas avec « Starbank the Game » pour faire comprendre les logiques bancaires aux nouveaux arrivants.

Après le recrutement, l’image et la notoriéte et la formation, les « serious game » abordent les thèmes de diversité et non discrimination.

L’assureur MMA et Orange viennent de s’y engager. Avec un jeu qui permet au manager de faire passer des entretiens d’embauche et d’évaluation. Comme dans la vraie vie, le manager pose des questions, mais là c’est un candidat virtuel qui lui répond. En rejouant avec des réponses discriminantes, le manager mesure par exemple l’impact sur un processus de recrutement.

La Responsabilité Sociétale offre donc de larges perspectives pour ces nouvelles technologies innovantes de la réalité augmentée, mais modifieront-elles les pratiques managériales ?

Retrouvez l’intégral du sujet dans RSO newsletter-02

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