Avec REACH, 2010 sera cruciale, pour près de 5 000 entreprises concernées, sur un secteur de plus de 100 milliards d’euros.
La source d’incertitude que représente le manque de connaissance des effets, sur la santé et l’environnement, de plus de 100 000 substances chimiques, a conduit à la création en juin 2007 du règlement européen REACH.
L’objectif est d’assurer un niveau élevé de la protection humaine et environnementale, tout en améliorant la compétitivité et l’innovation.
Nous ne saurions nous passer des substances chimiques présentes dans de nombreux secteurs industriels (alimentaire, pharmaceutique, textile et automobile) et parfois au détriment de la santé humaine et de la dégradation de l’environnement.
Et le manque de connaissance ne facilite pas la prévention, lorsque que le volume total de produits chimiques, qui est de 400 millions de tonnes, devrait croître de 80% à l’horizon 2030 pour près de 1 500 références nouvelles introduites chaque année.
Les entreprises concernées doivent s’y préparer: il n’y a plus de temps à perdre. Une grande part du présent et de l’avenir de la chimie en Europe passe par REACH. Chantal Jouanno.
Mais les PME que je rencontre ont à faire face à l’échéance prochaine du 30 novembre, et comme beaucoup d’autre manque de ressources techniques, administratives et juridiques.
Toutefois l’enjeu est de taille pour ces industriels, en développant de nouveaux produits à partir de matières premières renouvelables et des procédés de fabrication plus respectueux de l’environnement et de l’homme, ils contribueront à renforcer leurs engagements volontaires en responsabilité sociétale.
Nous pouvons faire ensemble de REACH, un facteur de progrès et d’amélioration dans la qualité des conditions de travail, la relation avec ses fournisseurs et sous traitants, et la protection de la biodiversité.
Parlons en.
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