77 M€ d’aides vont être attribuées par les différents acteurs publics en 2011 à des projets de télésanté.
Le député Pierre Lasbordes, auteur d’un rapport sur le sujet, définit la télésanté comme « l’utilisation des outils de production, de transmission, de gestion et de partage d’informations numérisées au bénéfice des pratiques tant médicales que médico-sociales ».
Dématérialisation de l’information de santé et télémédecine : les projets ont leur feuille de route.
– Le DMP (dossier médical personnalisé) devrait se déployer sur l’ensemble du territoire pour 2012, constituant une plateforme de santé, avec l’intégration du dossier pharmaceutique et des comptes rendus médicaux.
– Un plan stratégique 2011-2015 soutiendra le développement de la télémédecine sur 5 axes prioritaires comme par exemple « l’accès aux soins des détenus », témoignant de la dimension sociétale de la démarche.
Des projets qui doivent être Sociétalement Responsable.
Principale attente des parties prenantes, la sécurité des systèmes et la confidentialité des données sont des enjeux majeurs . Ainsi la CNIL rappelle, dans son Guide 2011 de la protection des données patients, les 5 principes clés à respecter et met à disposition 20 fiches pratiques et quelques supports à mettre en œuvre.
Faire émerger des services innovants du secteur de l’e-santé.
Le ministère chargé du développement du numérique mène une politique de soutien et de stimulation du marché de la e-Santé, en particulier auprès de jeunes entreprises.
Ainsi, un appel à projets e-santé « Développement de services numériques pour la santé et l’autonomie » s’est vu doté de 30 millions d’euros.
Retrouvez l’intégral du sujet dans RSO newsletter-04
Pour aller plus loin : Lueur d’espoir pour une télémédecine française …