La France est en retard, beaucoup trop peu de femmes dans les instances de direction, les quotas sont ils la solution ?
La bonne idée qui vient du froid : l’expérience Norvégienne est citée en exemple, rendez vous compte, qu’en 5 ans, la part des femmes dans les conseils d’administration est passée de 7% à 40%.
Notre champion mondial de la cosmétique, L’Oréal, affiche lui un taux de 19%, équivalent à celui de la Finlande, alors que LVMH se situe à 6%, niveau inférieur de 1 point à celui de l’Irlande.
Et l’activité sectorielle n’y fait rien, pour preuve les 14% de Saint Gobain au regard des 4% de Vinci.
Le lien entre performance et égalité professionnelle est à regarder, quand il existe un écart de 6 points entre BNP Paribas et Crédit Agricole.
Légiférer par un quota ne peut pas être la seule réponse à une problématique plus globale.
Les tâches « domestiques » de pilotage de l’entreprise restent bien difficile à partager, lorsque la moitié des fonctions ressources humaines et communication sont occupées par des femmes.
Les freins existent, qu’ils soient culturels ou organisationnels.
Il faut prendre en compte la diversité, favoriser la mobilité géographique, encourager le développement de compétences pour qu’existe de réelles passerelles métiers.
Faire exploser le « plafond de verre » peut il mettre l’entreprise sur le chemin de la performance ?
Je crois, au moins, sur celui de la performance sociale.