Je représente souvent le rapport entre les enjeux du développement durable et les pratiques de responsabilité sociétale par l’image d’un iceberg. Le développement durable en est la partie émergée, celle que l’on voit, sur laquelle l’entreprise communique et engage des actions, mais surtout celle qui fond en premier.
La RSE quand à elle représente la partie immergée en lien avec le capital immatériel de l’entreprise. Celle ci existe et même si elle est peu visible, elle ne demande qu’à être valorisée et développée, ce à quoi s’engage bon nombre d’entreprises qui ont compris que l’important n’est pas seulement ce qui se voit, mais ce qui se vit dans le quotidien de ses activités.
La Responsabilité sociétale serait-elle soluble dans l’eau ?
Des travaux menés par une équipe internationale de scientifiques révèlent que la perte de glace qui affecte les plateaux de glace de l’Antarctique est tout autant causée par les chutes brutales de morceaux de glace que par un mécanisme plus insidieux, et surtout bien moins visible : la fonte de leur surface inférieure, immergée dans l’eau.
En effet, selon ces travaux publiés le 15 septembre 2013 dans la revue Nature, la part de la perte de masse des plateaux de glace proviendrait tout autant de la chute de morceaux de glace que de la fonte de la surface inférieure et immergée des plateaux de glace. Pour certains d’entre eux, notamment ceux dont la désagrégation serait avancée, la fonte affectant la face inférieure et immergée serait même impliquée dans 90 % de la perte totale de masse.
La mise au jour de ce phénomène pourrait notamment aider à mieux modéliser et anticiper les conséquences de la fonte des glaces en Antarctique sur le niveau des océans.
À l’heure actuelle, 2800 km³ de glace quittent chaque année les plateaux glacés de l’Antarctique.
Et combien d’entreprises s’éloignent des enjeux du développement durable en ne prenant pas assez en compte leur propre dimension RSE?
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Crédit photo : Georges Nijs
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