2010 sera un tournant dans le management des organisations, surtout pour celles qui auront anticipées l’émergence d’un nouveau système de pilotage de la performance durable.
Le projet de norme international ISO 26000 vient d’être approuvé ce 14 février 2010, étape essentielle du processus d’élaboration, il pourra après quelques examens complémentaires ce printemps à Copenhague être finalisé cet été et publié pour application à l’automne.
La France a joué un rôle prépondérant pour faire de l’engagement RSE autre chose qu’une simple exigence aux attentes des parties prenantes. Les lignes directrices de l’ISO 26000 garantissent ainsi que soit pris en compte des thématiques comme :
– la gouvernance
– l’environnement
– les consommateurs
– les relations et conditions de travail
– les droits de l’homme
– les bonnes pratiques des affaires
– la contribution au développement des communautés et de la société
Ces lignes directrices ne nourriront pas une énième certification, mais faciliteront une compréhension partagée de la responsabilité sociétale, en rendant plus aisé sa mise en œuvre et le reporting sur les performances sociales, sociétales et environnementales de l’entreprise.
Il est possible de faire de la RSE un projet d’entreprise.
Mais devant le choix de la démarche à adopter, je recommande celle de la labélisation, parce qu’elle est adaptée aussi bien aux PME et TPE, qu’à des filiales de groupes qui seraient déjà engagés eux mêmes dans une politique RSE.
La démarche pratique et structurante du Label LUCIE s’appuie sur un référentiel de standards internationaux pour que l’entreprise, au travers d’objectifs opposables et de critères d’évaluation en ligne avec l’ISO 26000, communique sur son engagement en faveur du développement durable et de la responsabilité sociétale.
S’approprier les enjeux , conduire une auto évaluation sont des « starter » simples pour initier votre politique RSE, parlons en.
Votre commentaire