Au delà d’un accord sur la prévention du stress, c’est un engagement durable de l’entreprise pour le bien être au travail qui est attendu.
Ce mois de février verra le résultat des négociations, sur les risques psychosociaux, engagées par les entreprises de plus de 1000 salariés.
Les méthodes utilisées devront prendre en compte les parties prenantes internes à l’entreprise et reposer sur une totale transparence.
Le niveau de maturité de l’entreprise sur ces problématique est un facteur clé de succès dans la négociation, qui ne devra pas se limiter à une simple « gestion de risques ».
Stress, il est temps de prendre la température.
En Europe 27% des salariés s’estiment être affectée par des problèmes de stress au travail, et selon le BIT, le coût du stress dans les pays industrialisés s’élève entre 3 et 4% du PIB.
Quand les salariés sont en souffrance, c’est presque toujours le point d’achoppement. Les entreprises parlent de tensions dans les relations, voire de violence, ou de dysfonctionnements graves, sans avoir conscience qu’il s’agit en fait d’un manque de lien social. (A. DELBARD psychologue du travail)
Le manque de lien social entraîne souvent la souffrance du salarié et son désengagement progressif de l’entreprise qui conduit à l’absentéisme et à une multiplication des arrêts de travail.
La solution est de remettre de « l’Intelligence émotionnelle » au cœur du management, pour développer la motivation, l’adhésion et donc la performance des équipes.
L’accord et le plan de prévention que vous avez établi, aura-t-il saisi toutes les opportunités en faveur d’une responsabilité sociale ?
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