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Indicateur richesseFin octobre 2015, à la veille de la COP21, le gouvernement français a publié un rapport proposant dix nouveaux indicateurs de richesse sensés aider le pays à piloter sa croissance, d’une manière plus complète que le seul PIB.

Une croissance qui se veut plus « intelligente », « soutenable » et « inclusive ». Ce rapport fait suite notamment au rapport de Joseph Stiglitz, Amartya Sen et Jean-Paul Fitoussi en 2009 sur la mesure des performances économiques et le progrès social (qui concluait que le PIB était insuffisant pour mesurer les richesses de nos sociétés et la qualité de la croissance, sans proposer de liste alternative d’indicateurs) ainsi qu’au rapport « Quelle France dans dix ans ? » publié en 2014, et enfin à une loi adoptée en avril 2015 sur proposition d’une députée écologiste, Eva Sas, sur la prise en compte de nouveaux indicateurs complémentaires au PIB.

Comment mesurer la croissance ? Peut-on s’accorder sur une définition commune ou bien s’agit-il d’une notion subjective ?

Ce rapport sur les nouveaux indicateurs de richesse est la première édition d’un exercice inédit en France : un débat, avec les parlementaires et de nombreux Français, sur la définition de la croissance. 10 nouveaux indicateurs ont été identifiés.

  • Taux d’emploi,
  • Effort de recherche
  • Inégalité de revenu,
  • Espérance de vie en bonne santé
  • Satisfaction dans la vie
  • Sorties précoces du système scolaire
  • Pauvreté

Et dans cette liste sélective de dix indicateurs figure aussi l’empreinte carbone.

Or cet indicateur, qui figurait depuis plusieurs années dans la liste bien plus longue des chiffres permettant de suivre les progrès de la stratégie nationale de développement durable, comprend les émissions de gaz à effet de serre induites par la consommation de la population résidant sur le sol français.

La bonne nouvelle est que désormais, la loi Sas oblige l’Etat à publier tous les ans un état des lieux sur ces indicateurs et, surtout, à évaluer sur cette base l’impact des politiques publiques les plus importantes au cours de l’année écoulée (ceci pouvant également être fait par les communes, les régions, les ministères, etc.).

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Courses pour la planète

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GoodwillCe n’est ni la quantité de cuivre, de pétrole,de gaz et encore moins de diamant ou de réserves en devises qui fait la richesse d’une nation.

C’est surtout ce «goodwill» non quantifiable qui n’apparaît pas dans les estimations du PIB. 

En gros, ces éléments qui font la solidité des fondations d’un pays à long terme, à savoir son capital immatériel, conclut un excellent rapport de la Banque mondiale «Whereis the weath on nations? Measuring Capitak for 21st Century».

Dans son édition du 27/02/2014, le quotidien Marocain L’Economiste en fait une lecture où évalué par ce critère, le PIB/hab du Maroc est 7 fois supérieur au PIB évalué par la comptabilité nationale.

Pour évaluer le capital immatériel des Etats, les auteurs de l’étude ont pris en considération deux facteurs: le capital humain et la qualité des institutions formelles et informelles. Ils en tirent trois conclusions importantes et qui devraient inspirer bien des politiques économiques:

  • Plus un pays est riche, plus la part du capital immatériel dans sa richesse est élevée. Dans les économies développées, le capital immatériel représente, en moyenne, entre 66 et 80% de la richesse.
  • La place critique du capital immatériel dans la richesse et la prospérité des Etats.
  • Les pays en développement n’investissent pas assez dans le renouvellement de leur capital (naturel, entre autres).

Mais la notion de capital immatériel va bien plus au-delà, comme le relèvent les résultats de l’enquête «Nation Goodwill Observer» réalisée par HEC, W, Ernst & Young, Havas Design+ et Cap auprès de 1.000 leaders économiques et leaders d’opinion internationaux en 2012.

Au sens de  l’étude, cinq composantes essentielles forment le goodwill : la stabilité, la performance économique, l’innovation, la créativité culturelle et artistique, l’environnement et la qualité de vie.

L’enquête classe les pays selon la perception de leur image instantanée et leur capacité à tirer profit de la mondialisation.

La richesse immatérielle d’un pays est un avantage compétitif dans la mondialisation.

Les auteurs de l’étude avancent un double bénéfice attaché au capital immatériel :

  • Une source de création de valeur pour un territoire et constitue un levier de son attractivité auprès des investisseurs et des talents.
  • Fierté nationale, cohésion d’une nation et confiance dans l’avenir.

L’étude met enfin en lumière deux leviers sur lesquels agir pour accroître le «goodwill» d’un pays et déterminer la force d’une marque pays:

  • Agir sur l’image instantanée du pays pour valoriser ses atouts concrets, facteurs d’attractivité et de compétitivité.
  • Agir sur sa capacité à tirer parti de la mondialisation pour se doter d’une image dynamique et ouverte.

Le capital-image d’un pays est fortement corrélé à ses atouts concrets et mesurables. Celle-ci est fondée sur ses performances dans plusieurs domaines: économique, compétitivité, innovation, politique et libertés, développement humain, etc.

Un pays qui bénéficie d’une bonne perception auprès de leaders d’opinion a aussi plus de chance d’attirer les investissements. 

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