Interrogé sur le fait qu’il fallait un Vincent Lindon, couronné d’un prix d’interprétation masculine reçu à Cannes, pour que soient évoqués les « laissés-pour-compte » de notre pays, le président du Conseil économique social et environnemental, Jean-Paul Delevoye a convenu que nous vivions « un moment de crispation et de rupture potentielle de notre société ».
Invité ce lundi 25 mai sur Europe 1, Jean-Paul Delevoye a dressé,une nouvelle fois, un constat sévère de la rupture entre le peuple et les politiques et s’est même alarmé du risque « d’avoir des conflits non pas entre les Etats mais à l’intérieur des Etats ».
Nous sommes sur des points de rupture à l’échelle de la planète. Le monde capitaliste ne peut pas continuer aujourd’hui à créer de la richesse s’il ne s’accompagne pas d’une amélioration de la performance sociale. Il y a un risque de dislocation sociale. Si l’augmentation des richesses se fait sur une minorité, la majorité des exclus se revengera et nous risquons d’avoir des conflits non pas entre les Etats mais à l’intérieur des Etats .
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