Une nouvelle année est souvent l’occasion de retours arrières et de prospectives, de bilans et de souhaits.
En 2006 Jean-Jacques Rosé déclarait que la RSE dans 10 ans serait à l’évidence mondialisée et définie avec les Indiens et les Chinois, il reprenait à cette occasion une citation du président de la république de l’Inde :
« La RSE est l’action juste au moment juste »
Et il appuyait son propos sur une RSE qui ramène à des idées maîtresses des écoles hindoues, à savoir l’unité de l’homme et de son biotope.
Il précisait également que dans 10 ans la RSE aurait nécessairement affirmé sa dimension systémique et solidarisante en constituant un moyen pour les entreprises de toutes tailles de déjouer les pièges de la raison technicienne et financière.
7 ans après nous y arrivons, même si en France nous avons pris du retard, ce qui nous pénalise dans une compétition économique mondiale et qui nous met dans une forme d’urgence RSE.
2013 a été l’occasion pour de nombreuses organisations de prendre conscience de la Transition Sociétale dans laquelle nous nous trouvons et nécessaire pour répondre aux enjeux majeurs à l’horizon de 2020.
Pour ne pas passer à côté du sujet, les organisations devront en 2014 (re)positionner leur Responsabilité Sociétale, faire en sorte qu’elle s’exprime avec pertinence, au service d’une performance globale et surtout lisible.
Mais avant de passer à l’action, profitons encore de cette période un peu étrange entre deux années, où nous voulons qu’il y ai une fin et un début alors que tout n’est que continuité. Alors tous mes vœux pour cette nouvelle année, à vous et ceux qui vous sont proches.
« L’essentiel est de ne pas se laisser entraîner par la gravité du monde, sa lourdeur, rester léger, en équilibre, dans la juste tension. Rien n’a d’importance puisque tout est grave. » Eric Julien, président de l’association Tchendukua L’article de JJ Rosé (2006)
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