L’opportunité d’acquérir un avantage concurrentiel et prévenir ses risques environnementaux.
De mon expérience, je retire 3 éléments déterminants pour s’intéresser au sujet :
– des donneurs d’ordres qui exigent de leurs sous-traitants la mise en place d’une démarche environnementale, voire d’être certifiés (c’est le cas dans la plupart des pays d’Europe du Nord).
– une législation qui tend vers une responsabilité sans faute où l’entreprise s’expose à des pertes financières, lorsque son exploitation courante porte atteinte à l’environnement.
– une mobilisation attendue des salariés autour de projets fédérateurs et porteurs de sens.
La performance environnementale est une composante clé de la mise en œuvre d’une politique de responsabilité sociétale, mais pas toujours simple à appréhender par la PME.
Les dirigeants de PME, que je rencontre, se disent intéressés par l’amélioration écologique de leurs activités.
Mais le manque de sensibilisation, de savoir faire technique et de ressources financières restent les principaux freins à la mise en place d’un système de management environnemental (SME).
Pourtant les bénéfices, d’une mise en place pour la PME, sont réels, avec des retours sur investissements de 18 à 24 mois.
La performance environnementale n’est plus l’affaire des grandes entreprises.
Beaucoup de PME ne considèrent plus l’environnement comme un coût supplémentaire, mais comme une source d’économies, voire de profits.
S’engager dans une certification ISO 14001 est une réponse, mais je recommande au préalable, une analyse des enjeux-bénéfices, pour l’entreprise, d’une démarche en responsabilité environnementale.
Fidélisation clients, conquête de nouveaux marchés, mobilisation du personnel, maîtrise des risques, gains financiers, quelles priorités pour une performance durable ?
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